Wikipédia
La neutralisation des savoirs.
Redaktion
24.06.2008
Sade, dans le Texte, dans le cul, et ailleurs comme jamais! Vous vouliez voir? On vous aura entendu. A lire, relire et s’ouvrir.
19.12.2007
»L’existence, ça n’est pas tout« (Jean Baudrillard)
»Rien n’est tout« (Jacques Lacan, Vincennes, Décembre 1969 (»Analyticon«)
08.10.2005
What I’m interested in is playing. I’ve tried many times to define it and I’ve come nowhere near it. (Derek Bailey)
Je parlerai aussi des choses que le Seigneur me fera le mieux comprendre, selon l’intelligence que j’en aurai et comme le souvenir s’en présentera; mais comme je ne sais pas ce qu’il en sera, je ne peux le faire avec ordre, et mieux vaut d’ailleurs qu’il n’y en ait pas, tant il est peu dans l’ordre que je me mette à écrire sur ce sujet.(Sainte Thérèse d’Avila, Le chemin de la perfection)
09.04.2005
Lire Sade complètement sinon rien. Voila ce que je plaide maintenant et qui n’est pas d hier non plus. C’est tout simplement ce que nous dit Jean-Jacques Pauvert, le tout premier éditeur d’une oeuvre complète de ce cher Donatien Alphonse François Marquis de Sade. Laisser de coté tous les »digest« et les essais qui ne s’adressent au fond qu’a l’institution pour étreindre l’oeuvre (aussi bien, se faire avaler par la dite oeuvre). Parce que lire au moins une oeuvre complète, tout un auteur, c’est déjà entrer en littérature par le corpus et non par je ne sais quelle idée compilateur ou de panorama culturel (vous voudriez échanger la voix d’un groupe là ou l’on se propose de vous parler en direct et á l’oreille vous?). Seulement voilà, ils sont très peu a soutenir ce genre d’aventure. Bataille, Céline, Proust, Nietzsche, Flaubert, … peut-être Guitry et Augustin, mais avant tout: Sade. J’ai presque envie de dire que Sade est certainement le tout premier á vous plonger de force dans l’oeuvre complète.
18.12.2004
»Nous n’avons fait que fuir, nous cogner dans les angles. Nous n’avons fait que fuir, et sur la longue route, des chiens resplendissants deviennent nos alliés …«. Texte fleuve de Bertrand Cantat pour ce morceau hors-de-tout, Nous n’avons fait que fuir. Conçu, écrit, joué et enregistré pour une unique performance en public avec diffusion en direct sur les ondes radio l’été 2002. Plus de 50 minutes pour cet ultime morceau de Noir Désir qui restera probablement à jamais fantôme. Une des erreurs dans laquelle certains tomberont sans aucun doute un jour ou l’autre (on leur fait confiance) serait d’interpréter, d’expliquer le geste mortel de Bertrand à partir de ce texte ou des précédents. Ici, aucune volonté de pardonner, de condamner; ni justifier, ni accabler. Rien non plus à expliquer, mais plutôt souligner que nous suivons tous des voies parallèles, toujours les mêmes pour chacun, des voies en partage.
13.12.2004