Parution partiellement dans la version allemande: skug Vol. 66, 3-5/2006 (Traduction: Alessandro Barberi)
skug: Déclinez votre identité: Nom, Prénom, Age, Profession, Raison sociale, Motivation etc.
Alexandre Bellenger: pfff … Bellenger, Alexandre, 30 ans, musicien et d’autres trucs dans le genre. Ca vous va?
Ca a commencé comment et quand cette envie de faire du Bordel?
Mmmh … Je dois dire que Kurt Cobain m’a vraiment donné envie de faire du bordel! ??a veut dire que c’est venu j’avais un peu moins de vingt ans, c’était en 1994 (l’année de sa disparition). Pour moi ça a été le catalyseur d’une réaction assez forte en fait. Vraiment ça m’a changé pratiquement du tout au tout et du jour au lendemain. Comme si ça m’avait ouvert une voix (les yeux chais pas), c’est ce truc d’avoir su très vite juste après sa mort que ses parents étaient divorcés je me suis identifié direct. A cette époque, c’était les premiers pétards, les premières conneries, sortir la nuit, une grosse déception amoureuse aussi là dessus et hop, je suis devenu grunge machin chose et en fait ça a recommencé comme ça.
Premiers concerts, premières fois, premiers émois: racontez.
Voilà justement. Mon premier contact, enfin on peut jamais savoir vraiment mais, avec ce truc du »spectacle« je dirai, enfin, mes parents aimaient beaucoup le cirque. Mon père les clowns en particulier. Donc j’ai été trimbalé dans pas mal de cirques, des grands dans les villes et des petits, voir très petits, en campagne, sur la route des vacances. Bon et puis, ouais ça m’a donné envie de me déguiser, j’ai donc eu mes premiers costumes de clown très jeune, vers 4 ou 5 ans, c’était du sérieux, le clown blanc, triste à mourir au possible, je le faisais très bien. Puis ça a continué un peu longtemps ce truc de se déguiser et de faire de spectacles, pompier, cuisinier, infirmier … Y’a eu mon premier 45T dont je me rappelle très bien, acheté à Carrefour … c’était »Chante« des Forbans (tu sais: »chante, chante, danse et met tes baskets …« en 1983?).
Après je me déguisais aussi en Billy, c’est un jeune qu’a suivi les Forbans … et puis et puis ça continu encore, je vois un soir Culture Club dans l’émission Champs-??lysées de Drucker … samedi soir et là je tombe dingue avec le look de ce chanteur, travesti en fait. Je me demande ce que ça pouvait me faire comme effet de vouloir me déguiser en cet homme qui se déguisait lui en femme … Le lendemain je demandais à ma mère un costume de Boy George, avec les tresses, pantalon et sur-jupe et le maquillage, j’avais 8-9 ans max. Ca a duré un peu et puis y’a eu d’autres trucs, après j’ai fait Indochine avec mon petit frère. C’était dingue, on faisait des faux concerts en play-back sur les vinyles pour les fêtes familiales ou juste pour nos parents, moi j’avais des bouts de laine collée sur le front pour avoir cette mèche que Sirkis avait à l’époque. D’ailleurs j’ai vu qu’il l’a ressortie pour la sortie du nouvel album là. J’ai pas trop suivi Indochine, mais un jour je me suis acheté le premier album en CD, je les ai tous en vinyle jusqu’au troisième, troisième sexe tiens en fait. Indochine c’était aussi mon premier concert rock, c’était aux arènes de Bayonne, pfff … ce devait être … genre 85-86, j’avais été dans la fosse avec mon père, je pense que j’avais vraiment dû trouvé ça génial … de voir ces types là sur scène, chais pas. Et puis y’a eu un grand break avec tout ce qui est musical après ça en fait.
A 15 ans vous vouliez ressembler a qui et pourquoi?
?? 15 ans exactement, je voulais ressembler à un type qui s’appelle Mark Allen. C’est un américain qui fut un grand champion du Triathlon, ce sport qui consiste à enchaîner en une seule épreuve natation, cyclisme et course à pied. En fait je suis devenu très sportif vers 13 ou 14 ans … c’était un peu un truc dans la famille et je me suis retrouvé là. Une fois mon beau-père avait enregistré une heure de reportage sur le triathlon de Nice, je devais avoir 11 ou 12 ans … et cette cassette je l’ai regardé chais pas, peut-être 30 ou 40 fois, j’étais sidéré, ça me fascinait. Et puis j’avais demandé à mes parents si c’est possible de faire ça comme sport et en fait on a dû me dire que j’étais bien trop jeune … une fois en vacances en cachette j’avais essayé tout seul … et puis, quelques années plus tard, j’avais déjà commencé à courir un peu, en vacances, un été, je m’ennuyais dans un village dans les Pyrénées, je vais à la librairie et je tombe quasiment comme ça sur un magazine avec en couverture … mon champion Mark Allen. Et ça a duré dans le sport comme ça au moins 6 ans quoi. J’ai fait pas mal de Triathlon, parfois jusqu’à 10 entraînements par semaine, quelques compètes niveau scolaire, lycée… des cross aussi et puis du mountain-bike, ça devenait un peu plus hard là, j’ai fait un peu de conneries avec le vélo et en un an je me suis pété une clavicule et un poignet et étrangement … voilà c’était 1994 … transition.
Ensuite ça se passe comment, des rencontres?
Ensuite en musique la grande rencontre aussi c’est les Instants Chavirés. C’est un club de musique juste à côté d’Paris, enfin en banlieue, c’est Paris même quasiment. Et là je suis arrivé là via Bimbo Tower une boutique de disque zarbs à Paris ou une amie de ma copine m’avait envoyé pensant que je trouverai peut-être des trucs qui me plairaient là bas, à l’époque, l’expé pour moi c’était les disques de Thurston Moore, et puis Frank, le créateur de cette boutique, c’était lui je me rappelle, m’a parlé de cette salle les Instants. Et puis j’ai commencé les stages là bas dans la foulée, et le premier c’était avec le vibraphoniste Alex Grillo … c’est sans doute lui qui m’a donné vraiment envie d’aller là dans cette musique. Je me suis senti directement en confiance dans son stage, c’était incroyable, je pouvais jouer vraiment comme je voulais, il m’a vraiment tout de suite »laissé« faire en somme, et il me défendait même parfois parce que tel stagiaire trouvait que »j’en faisais trop«!!! Et puis Alex Grillo plus tard m’a fait rencontré Jean-François Pauvros, un guitariste français qui joue depuis les années 1970 … sur le coup on le sait pas vraiment que c’est une rencontre. Enfin, moi j’ai souvent cette impression de rien comprendre ou de rien piger mais bon ça va quoi.
Expliquez-moi maintenant ce que vous faites en détail? Donnez-nous des exemples plutôt. Ca ressemble a quoi votre affaire?
C’est du boulot une interview comme ça … (Je suis presque à la moitié remarque. J’vais pisser! Tu bois quelque chose?) En fait je coince un peu là … Ce que je fais … comme musique, dans la musique. J’ai pas encore prononcé ce mot : improvisation. De la musique libre, free music, peut-être ça sonne mieux en anglais j’en sais rien, donc le truc c’était de découvrir ça. Parce que entre temps pendant 5 ans entre 94 et 98 en gros baaah j’avais fait du rock tout seul en banlieue avec mon frère et Guillaume Prompt qui joue encore dans mon groupe maintenant et j’avais aucune fichue idée de comment j’allai faire pour un jour faire des concerts ou quoi que ce soit et donc là, voilà, rencontre avec l’impro. Et les concerts en fait tout ça là c’est venu vachement vite d’un coup. Ca a commencé dans les squats d’artistes et puis les soirées scène ouverte aux Instants, le off festival de Musique Action, truc qu’est devenu institution là ça fait 20 ans, bon et donc, maintenant en fait ça fait encore bien 5 ou 7 ans de plus et j’ai tourné dans ce truc de l’improvisation à Paris et puis en France et un peu en Europe aussi. Au début je jouais uniquement de la guitare électrique, ça me venait direct du rock. J’ai découvert le coup d’utiliser des objets avec le côté amplificateur de la guitare
, et puis mettre la guitare à plat, sur une table, sur les genoux, par terre et puis voilà un jour je tombe sur ce disque d’un duo de joueur de tourne-disques, de platine quoi, (quand je dis tourne-disques souvent on me regarde comme si je disais n’importe quoi), c’était Otomo Yoshihide et Martin Tétreault, sorte de référence en la matière improvisée joueur de tourne-disques. Juste après j’ai acheté deux techniques d’occase une table de mixe pourrie et une paire d’enceintes et je me suis mis à ça. (Si j’avais su qu’un jour je jouerai en trio avec eux !!!) Peu après aussi j’ai acheté un synthétiseur modulaire truc où on branche des tas de câbles, on dirait un jouet ce truc j’adore.
Expliquez-moi maintenant ce que vous faites? Ca ressemble a quoi votre affaire?
Donc voilà ce que j’ai fait là comme ça pendant ces 6 dernières années, des concerts et des enregistrements avec des musiciens de cette »scène«. Du coup pendant un moment j’en ai fait un label cdr. Ca veut dire que je faisais les copies moi-même, le design, découper les pochettes tout quoi et ça faisait ce qu’on appelle un label CDR. Je n’en ai vraiment pas vendu beaucoup. J’en ai donné pas mal en revanche mais toujours à des gens que je choisissais, j’étais pas à balancer ça à tous les labels de la terre »musique impro« toute entière ou tous les journalistes ou contacts. Voilà, y’a eu quelques chroniques dans des magazines ou sites web spécialisés. Pour les concerts, comme je disais, au début c’était vraiment dans des lieux inconnus, vraiment underground quoi, en fait, et puis après maintenant il peut m’arriver de jouer dans des festivals avec un cachet ou de voyager. Bon ouais, je ne sais pas, aussi depuis début 2005 je travaille avec un trio rock avec guitare, basse et batterie. Je compose des morceaux. Je veux en faire 100. 5 fois 20. On n’a pas fait de concert encore, enfin si, un mariage d’un ami et pour le nouvel an chez le batteur avec des potes … grrrrmmmm grrrrmmmmm!!! On a enregistré une démo de la première série de 20 en août dernier et … baaaah c’était dans ta chronique de … trucs rares là je sais plus, dans le dernier numéro de ce même magazine.
Et ca sert a quoi ce que vous faites? Vous connaissez votre clientèle? C’est quel genre d’individu?
J’prends dans l’ordre de la question. Est-ce que ça a une fonction? Humm, la fonction serait celle de montrer, un processus en développement, en direct. En concert par exemple, dans l’improvisation, montrer que ça improvise, que c’est là et maintenant. Pour ce qui est des enregistrements ou des disques, hummm. Sur mon label cdr j’ai sorti pas mal de disques de compositions par exemple. Des travaux que je réalisais comme ça, comme je voulais quand je voulais. Hummm, alors ça sert à quoi, mais j’ajouterai : pour qui alors ? Pour moi, ou pour … un public éventuel, un auditeur éventuel … Et ce public éventuel alors, ma clientèle … hummm. Jusque là quand même je dois dire dans ce truc de la musique improvisée, de cette scène là à Paris, ou en France, baaaah, on se connaît tous vite quoi, les musiciens, les journalistes, les accro-fans, les spécialistes, les vieux routards, les boss de labels … et souvent ça fait déjà une partie de l’audience. Après … Ca dépend de avec qui je joue, parfois on fait encore des trucs le dimanche après midi à Montreuil, y’a pas plus de 10 personnes, et puis là en novembre à Tours c’était dans une salle neuve genre théâtre et y’avait peut-être 200 personnes, et là je les connaissais pas du tout, sauf si y’avait mon pote »Sobac« …
Vous travaillez? Ou ça, avec qui? Qui sont vos employeurs?
Mmmmh, j’ai bossé à faire des photocopies et des livraisons pendant 7 ans et puis la boîte a bougé et j’ai été licencié, c’était y’a deux ans, cette boite c’était bien parce que je pouvais faire des tas de photocopies à l‘??il et j’ai fait un magazine pendant deux ans qui s’appelait »My Precious Trash«, c’était vraiment du n’importe quoi, des collages, du cut-up, en noir et blanc aggravé. Pour la musique, mes employeurs … euh … avec le groupe Bobby Moo, un trio impro noise électronique, le label Textile a sorti un disque, un vinyle, mais bon c’est pas vraiment un emploi ça, même pas du tout … pour l’instant j’ai pas eu beaucoup de contrats ou de choses comme ça.
Drogue, Alcool, Trafics … Produits, stupéfiants ? Dites-nous tout de toute façon on a votre dossier alors …
Pffffffffffffouuuuuuuuuuuu. Carrément. Y’a pas … enfin, en France du moins j’ai l’impression que les gens ont vraiment du mal à aborder le sujet des drogues, alcool, enfin, ouais c’est un peu de la vie privée, mais un peu hypocrite non, enfin chais pas, ou alors c’est pour se donner bonne conscience pour inciter personne … Hummmm. Ouais baaah, ouais, j’ai fumé beaucoup de pétards, mais vraiment beaucoup, commencé tout ça vers 20 ans, jamais bu d’alcool avant jamais, rien, puis en Angleterre dans les raves c’était inévitable fin 90, les extas pas trop mais plutôt des acides là sur des bouts de buvard, ouais, puis de retour en France avec tout le mouvement techno ça a continué les trips on appelait ça. Pis ouais, l’alcool, période cocaïne, puis les trucs qu’on essaie comme ça une fois ou deux pour voir … Huuummm. Traffic-revente jamais fait ça, à part partager 50 euros avec un pote quoi.
Qu est ce qui vous agace franchement dans la vie ? Quel genre de trucs, de gens, de situations?
Ce qui m’agace le plus … franchement je pense que c’est moi… c’est insupportable quasiment. Sinon, enfin, baaah, pas directement, mais sinon, tout le monde m’agace plus ou moins. Je suis sans doute assez irritable (voire irritant) ou alors sinon vraiment je suis juste agacé avec moi-même. La connerie je trouve cela insupportable par contre. Les gens qui sont méchants bêtement aussi… les parents en général je les trouve assez stupides, mais ils sont aussi géniaux. La connerie, la lenteur ça m’énerve, que je doive par exemple attendre que l’autre pige (???) ou bien expliquer quelque chose qui à moi est l’évidence même, surtout si c’est un peu quelqu’un de proche, ça m’agace péniblement, je voudrais que tout le monde puisse saisir directement ce que je vais … le désir, quoi, ça divise tout le monde. Mais tout de même, la voiture, conduire dans Paris, je peste toutes les 10 secondes. Dans la musique, j’en sais rien, vraiment en fait je m’occupe pas trop de tout ça, le peu de fois où j’ai voulu, chais pas, causer ou quoi, critiquer un truc parce que je trouvais vraiment ça nul, en fait je me suis fait viré direct, donc, pfff …
Qu est ce qui vous intéresse dans la vie en dehors de ce que vous faites? (n’hésitez pas a détailler, livres, disques, autres)
Mmmmmh, j’aime bien cuisiner, mais alors là c’est vraiment sérieux, c’est cuisine japonaise. Ca fait plusieurs années que je fais des sushi. C’est tout un bordel encore ça, des tas de trucs à préparer, toujours pareil mais à chaque fois on progresse dans la préparation du riz et dans les garnitures… sushi un peu spé, avec des fruits, du fromage, ou de la viande, des choses sucrées, un peu d’expérimentation. – j’ai fait un magazine ou j’ai fait des films aussi, pas mal de peintures et de collages aussi … hummm, j’ai tout appris ça comme ça en regardant les gens faire et avec l’envie de faire moi-même les choses. – Aussi, mmmh, depuis environ deux ans maintenant je me suis mis à lire alors qu’avant je n’avais pas lu beaucoup. Alors là c’est vachement excitant parce que y’a de quoi faire. Et en fait je me suis mis à lire des ouvrages sur la psychanalyse, ou des ouvrages psychanalytiques, ça m’avait déjà pris plus jeune mais pas à ce point, en découvrant Lacan, ça m’a ouvert un champs énorme, qui va de Philippe Sollers à Platon… ça veut rien dire ça mais ce que je veux dire c’est que ça a ouvert grand quoi, enfin, j’ai pas fait d’études jeune et… mm
mh, c’est drôle quoi j’avais pas imaginé un jour avoir envie de lire des trucs compliqués comme ça … et puis en fait, de lire SIMPLEMENT.
Des disques. Pfff!!! Ouais j’ai dû acheter au moins 5 disques en 2005!!!! Alors: Wes Montgomery »Boss Guitar«, Ornette Coleman »The Shape Of Jazz To Come« … et après, ouais une cassette à 50 cts »Faith« de George Michael, vraiment j’étais très content, j’adore le morceau »Faith« et »I Want Your Sex« … ça déchire … »Oh Well I Guess It Would Be Nice …«. Ca me rappelle les boums quand on dansait sur Wham »Wake Me Up Before You Go Go«. Ouais, sinon, j’écoute les disques que des musiciens me donnent … mais bon c’est pas beaucoup non plus, je passe un certain temps à écouter ce que je fais, ça fait partie de mon travail en fait, vraiment c’est important pour moi, comme si je passais beaucoup de temps à analyser tout un tas de trucs pour pouvoir juste … continuer, toujours peur qu’un jour ce soit fini … je ferai plus rien … et puis baaah jusque là ça continue cette affaire. – Aussi je passe un temps considérable chez moi. Mes amis me disent que je suis »un vieux«!!! Et y’a un truc qui me plait là’dans.
Si je vous dis: Michel Sardou, Taku Sugimoto, Louis Sclavis, Robbie Williams, Jerome Noetinger, Veronique Sanson, Jean-Louis Costes, Dominique A, Sachiko M, Didier Lockwood, Raymond Barre, Daniel Darc, Jean-Francois Bizot, Olivier Besancenot, Philippe De Villiers, George Brassens, Michel Drucker, Mickey 3D, Catalogue … ça vous évoque quoi?
Whaaaouuuh c’est large là … enfin, baaah tous ces noms me disent quelque chose. Certain juste vite fait je sais qui ce n’est pas beaucoup plus. Mais y’a une différente époque, ça m’évoque différents moments … finalement j’ai connu Barre et Drucker bien avant Noetinger et Sachiko M. … par exemple Costes je connais vraiment pas, ou trop peu, Dominique A idem, mais voilà, c’est dingue le nombre de trucs que je me dis que je peux encore un jour écouter ou lire, parfois j’avais perdu ça à certains moments … plus rien vouloir savoir ça c’est… très dangereux. Et puis cette liste là ça m’évoque une certaine richesse, voilà oui c’est large dans le sens ouvert, qui a des champs, qui laisse possible les choses de se faire, pas d’arriver, parce que … une chose arrive-t-elle, là comme ça devant vous, oh ! Une rose qui vient d’éclore !!! Pas se cantonner à un seul truc aussi ça me semble important quoi, parce que y’a plein de choses déjà qu’on a entrepris parfois et pas vraiment finie ou achevée, ou même développée et on s’y recolle inévitablement, enfin moi ça me semble inévitable, comme si presque c’était tout un peu déjà là
Alors, heureux dans la vie?
Parfois ça me rendrait fou de me dire que en fait je suis heureux. C’est une spirale méchante pour moi ça … en fait á force d’aller bien ça va mal, ou trop bien / trop mal quoi, et c’est bien, enfin, puis, des fois ça fait mal aussi quoi, vraiment, ça je sais pas. Ce qui compte c’est d’être déchaîné pour moi, assez pour avoir envie de faire des choses, sans trop me poser de question ni trop les planifier, pfff, juste pffffff, un enfant???
Discographie Selective
»Rolex à la plage« (DVDR, 2005, w/mor)
Bobby Moo: »Adventures« (2004, Textile Records)
Woom: »Woom for Pricilia« (2001, Pricilia Records)
Sur le label ARR: 31 X CDR Disponibles sur: www.dt-bs.com
www & Contacts
concerts et discographie: www.dt-bs.com